Investissement dans le non coté : la digitalisation est enfin en marche !
Nous pouvons remarquer que, depuis quelques années, le secteur bancaire connaît une vraie évolution sur le plan digital, cependant certains secteurs ont accumulé du retard.
Prenons l’exemple de l’investissement dans les actifs non cotés, où la digitalisation peine à émerger.
Une récente étude de la FBF* révèle que 73 % des Français sont satisfaits de leur conseiller bancaire, démontrant ainsi l’image positive des banques perçue par les Français, à son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. Pourtant, certains versants de l’industrie financière ne renvoient pas tout à fait cet enthousiasme : délais de traitement long, difficultés à obtenir des documents, canaux d’échange freinés… La liste des désagréments est encore bien trop grande à une ère où les clients sont de plus en plus exigeants et désirent davantage d’instantanéité.
Les procédures, la faiblesse paradoxale du secteur bancaire :
Le secteur bancaire traditionnel est dirigé par de multiples procédures, impulsées par l’Etat, l’Europe, etc mais souvent identifiées à des labyrinthes complexes, nécessitant de nombreux collaborateurs à chaque étape.
Il s’agit souvent d’une véritable énigme pour les clients qui peuvent patienter durant de nombreuses semaines, voire des mois, pour le traitement de leur dossier. Afin de clarifier ce schéma, prenons l’exemple des délais d’obtention des prêts immobiliers. Certaines banques en ligne peuvent donner un accord de principe en 1 heure et un accord définitif en 48 heures, contrairement aux banques traditionnelles, qui quant à elles, donnent en moyenne une réponse sous 30 jours et sans pour autant qu’elle soit affirmative.
Dans une période où les grands groupes bancaires réalisent à marche forcée leur transformation digitale, où l’expérience client est devenue une évidence, les clients attendent dorénavant beaucoup plus d’avantages que ce qui leur est présenté actuellement. Avec le développement soudain des néo-banques (plus de 4,4 millions de clients**) et des solutions rapides, simples et efficaces qu’elles proposent, les banques classique ont réalisé qu’elles devaient faire évoluer leur modèle. Présentant des services davantage en concordance avec ce que désire l’utilisateur et une stratégie “User eXperience” millimétrée, elles ont entamé un travail titanesque qui commence à payer, puisque leur image n’avait plus eu autant la “cote” depuis plus de 10 ans.
Dématérialisation et expérience utilisateur, solution d’une relation clientèle garantie dans le non coté ?
Néanmoins, dans le secteur de l’investissement en titres non cotés, il reste encore beaucoup d’étapes à franchir.
Véritable roue de secours du secteur bancaire, les titres non cotés sont réputés comme être une niche, ne brassant que quelques millions d’euros annuels, à la différence des milliards d’euros provenant des produits d’épargne type PEL (278 milliards d'euros à fin novembre 2019, et affiche un rendement moyen de 2,65 %***) . Qui plus est, face aux titres cotés, la tenue de registre digitale en « private equity » connaît un retard assez important. Pour accomplir un seul achat d’actions dans une entreprise non cotée, la complexité et le temps de traitement atteignent des sommets : procédures vieillissantes (100% papier), délais d’investissements pouvant s’étendre de 3 semaines à 3 mois, ... L’investissement en titres non cotés a de quoi décourager, même pour les clients les plus déterminés !
Cependant, de nouveaux acteurs, dont Utocat, cherchent à accentuer la dématérialisation et à développer l’expérience utilisateur dans ce domaine de l’industrie bancaire encore peu touché par la révolution numérique. Pour les collaborateurs des grands groupes bancaires, les nouvelles solutions technologique ajoutent de l'intérêt à leurs métiers. Permettant de créer un véritable lien avec l’utilisateur et ses besoins, ils peuvent donc dès maintenant se positionner au centre d’une relation clientèle favorisée. En plus d’être en parfaite adéquation avec ce que recherche l’utilisateur final, ces solutions sont devenues de véritables compagnons professionnels au quotidien, facilitant les modes d’organisation et les processus. Effectivement, la digitalisation constitue aujourd’hui une nécessité vers une collaboration et co-création de valeur entre investisseurs et intermédiaires.
Certains grands organismes bancaires ont déjà avancé sur le chantier de la digitalisation des actifs non cotés en retravaillant l’ensemble de leurs processus grâce à l'ajout de nouvelles technologies.
Fort de cette réussite, il est aujourd'hui nécessaire que le reste du secteur, prenne cette même voie.
Sources :
* http://www.fbf.fr/fr/espace-presse/communiques/l%E2%80%99image-que-les-francais-ont-de-leur-banque-a-son-plus-haut-niveau-depuis-plus-de-10-ans)
** https://acpr.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/20181010_etude_acpr_banque_en_ligne_neobanque.pdf
*** https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/avec-un-taux-de-1-le-pel-redevient-attractif-1163364







