Le private equity (littéralement : « capitaux privés », ou capital-investissement en français), consiste à prendre une participation au capital de sociétés non cotées. Le principe étant de financer le lancement, le développement ou l’évolution de ces entreprises afin de leur permettre de gagner en valeur, dans le but de réaliser une plus-value significative à la sortie de l’investissement. Les sociétés non cotées en Bourse sont le plus souvent des PME, voire des ETI, qui cherchent à négocier leur financement directement auprès des investisseurs. Constituant une classe d’actifs à part entière, le non coté était traditionnellement réservé à une clientèle institutionnelle ou fortunée.
Le capital‐investissement est présent durant tous les stades de vie de l'entreprise : création, développement ou cession. Ce type d'investissement va permettre aux TPE ou PME de démarrer leur activité, de se développer ou d’être transmises ou cédées. Le capital investissement intervient sur 4 différentes étapes de durée de vie de l'entreprise, au moment de sa création, de son développement, en cas de crise et lors de l’acquisition ou de la transmission de l’entreprise.
Le private equity regroupe quatre grands types d’activités, qui interviennent à diverses étapes du cycle de vie des entreprises.
Haut rendement, accès à l’économie réelle, diversification du patrimoine : le private equity peut procurer plusieurs avantages aux investisseurs.
Le private equity peut être particulièrement attractif en termes de performance et de rentabilité, ce qui constitue l’un de ses grands atouts. Sur le long terme, le capital-investissement français a tendance à surperformer les actifs cotés. À fin 2020, le rendement global du private equity sur 15 ans (soit depuis début 2006) s’établissait à 11,7 % nets par an, contre 5,4 % pour le CAC 40. Dans le détail, le capital-risque présentait une performance annuelle de 6,9 %, le capital-développement de 6,1 % et le capital-transmission de 13,4 %.
Plaçant les investisseurs à l’écart de la volatilité des marchés boursiers, le private equity reste plébiscité même en ces temps de crise sanitaire et d’incertitudes économiques : 17,8 milliards d’€ ont été investis dans plus de 2 000 entreprises en 2020.
Le private equity permet aux investisseurs de donner du sens à leurs placements en s’impliquant dans une économie réelle, locale. Plutôt que de faire du trading d’actions sur les marchés financiers, ils peuvent choisir d’influencer directement le développement de petites et moyennes entreprises nationales, dont ils connaissent le nom. Leur démarche peut se faire dans une optique de rendement, en prenant une participation au capital de sociétés innovantes, à fort potentiel de croissance. Ils peuvent aussi agir dans un but solidaire en soutenant des entreprises engagées sur leur territoire, qui aideront à créer de l’emploi.
Le capital-investissement constitue une solution de diversification pour les investisseurs qui souhaitent intégrer une dimension entrepreneuriale à leurs placements. Il peut venir en complément, par exemple, de l’achat de titres cotés ou d’investissements immobiliers.
L’investissement dans le private equity se fait en acquérant et en cédant des titres comme des actions ou des obligations, directement émis par des entreprises non cotées ou associés à divers véhicules de placement. Les titres sont à loger sur un support comme un compte-titres, un PEA classique ou un PEA-PME.
L’investissement dans le non coté peut se faire en direct, auprès d’une entreprise ayant émis des titres ou d’un investisseur désireux de céder ses parts. Dans ce cadre, l’investisseur doit posséder une certaine expertise ou bénéficier d’un service de conseil, afin de pouvoir s’assurer du potentiel des sociétés dans lesquelles il compte injecter des capitaux.
Il est également possible d’investir dans le private equity de manière indirecte, via un fonds de placement. Le choix des entreprises et la gestion des investissements sont alors délégués à un gestionnaire de portefeuille expérimenté. Il s’agit de l’option la plus adaptée aux particuliers qui souhaitent se tourner vers le non coté. Les types de fonds les plus fréquemment utilisés pour investir dans le private equity sont les suivants.
Option supplémentaire pour accéder au private equity :
investir dans des sociétés de capital-risque (SCR), dont l’activité consiste à entrer au capital d’entreprises non cotées. À la différence des fonds de placement, ces organismes, pouvant prendre la forme de sociétés anonymes (SA) ou encore de sociétés par actions simplifiées (SAS), possèdent une personnalité morale.
Dans le private equity, plusieurs solutions de désinvestissement sont envisageables pour l’investisseur en direct ou pour le fonds/la société de placement. L’option la plus classique est la cession des titres à un acteur industriel issu du même secteur d’activité que l’entreprise non cotée, ou d’un secteur connexe. Dans ce cas, l’industriel cherche habituellement à acquérir l’ensemble des participations dans l’entreprise.
Les actions ou obligations peuvent également être vendues à un autre investisseur, à un fonds de placement ou à une société de capital-risque. La sortie d’un investissement en private equity peut aussi s’effectuer avec l’entrée en Bourse de la société ou dans le cadre de la cession de l’entreprise à l’équipe de management.
Le capital equity suppose un investissement à moyen-long terme. Le désengagement des investisseurs
intervient généralement sur un horizon de 5 à 8 ans.
Ce qu’il faut retenir :
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